Dans son édition du 4 novembre 2016 le quotidien Mutations indique que le statut de la Première Dame du Cameroun au menu des préoccupations du Colloque sur ses actions sociales n’a pas connu de suite. Et ce, alors que ledit Colloque avec pour thème: «Droits fondamentaux et politiques de solidarité au prisme de l’action sociale de la Première Dame du Cameroun», s’est refermé le 3 novembre dernier. Adolphe Minkoa She, directeur scientifique des travaux a souligner que ce point est resté en débat, n’ayant pas connu l’unanimité.
Le vice-recteur de l’Université de Yaoundé II chargé des enseignements, de la professionnalisation et du développement des TIC a déclaré à ce sujet: «nous ne sommes pas arrivés à une conclusion unanime selon laquelle il faudrait constitutionnaliser le statut de la Première Dame. Il y en a qui pensent qu’elle devrait effectivement aujourd’hui acquérir un statut officiel constitutionnel pour le rendre plus visible. D’autres par contre pensent l’inverse, en estimant que l’insérer dans ce statut officiel réduirait un peu son champ de manœuvre et qu’en réalité il convient de laisser les choses en l’état».
Il en est donc que, pour certains universitaires, le colloque a un goût d’inachevé. Toutefois il faut indiquer qu’à la clôture de ces assises scientifiques, Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement supérieur (MINSEUP) n’a pas tari d’éloges à l’endroit de la Première Dame pour ses actions sociales. «Oui, la Première Dame est un acteur social incontournable, intelligible, visible, compréhensible, détestable, adorable si on est de bonne foi». Représentant de Philemon Yang, le Premier Ministre, il a ajouté: «tout finit par les chansons ! Après la pluie le beau temps. Nous avons eu quelques appréhensions, mais les résultats auxquels nous sommes parvenus sont formidables».