C’est la nouvelle méthode qui fait fureur aux Etats-Unis. Le «stealthing», un moyen qui permet à l’homme de retirer son préservatif à l’insu de sa partenaire.

Selon certains, le «stealthing», n’est rien d’autre qu’une manière de commettre un viol sans aucune pression. Dans une étude publiée le 20 avril dernier dans le Columbia Journal of Gender and Law, Alexandra Brodsky a essayé de mieux comprendre ce phénomène.

« C’est un acte dit criminel. C’est regrettable que cette dérive ne soit apposée à aucune notion juridique », explique-t-elle. Selon la juriste, certaines communautés cherchent même à l’amplifier.


« Une communauté d’internautes, hétérosexuels comme homosexuels, inciteraient à cette pratique, voire donneraient des conseils pour la réaliser, voyant là un droit masculin naturel », a dénoncé Alexandre Brodsky.

Selon la jeune femme, le retrait non consenti du préservatif « expose les victimes à un risque de grossesse et de maladie. A cela, s’ajoute le traumatisme.


« En janvier dernier, le tribunal correctionnel de Lausanne, en Suisse, avait ainsi condamné un homme à douze mois de prison avec sursis pour des faits similaires », rapporte BFM TV.