Les viols commis sur des mineures et des femmes sans défense se multiplient dans les régions du Cameroun. Le crime est même commis par des personnes bien placées dans les hautes institutions de la République, sans que rien ne leur arrive parce qu’elles sont protégées par les responsables politiques du pays.

C’est ce que nous apprend le journaliste lanceur d’alerte Boris Bertolt sur sa page Facebook jeudi le 19 janvier 2023.

L’homme en exil parle du président du Sénat Marcel Niat Njifenji et son vice-président Tabe Tando.

« Exclusif : le président du Sénat Marcel Niat Njifenji protège un vice-président du Sénat Tabe Tando accusé de viol par sa femme de ménage.

C’est une affaire qui tente d’être étouffée. Elle implique le vice-président du Sénat, le chef traditionnel, Tabe Tando.

En effet il y a quelques semaines, sa femme de ménage a adressé une correspondance au président du Sénat afin que son immunité soit levée pour qu’il puisse être poursuivi pour viol.

Cette dame, Ruth explique qu’il y a quelques semaines, la femme de Tabe Tando qui vit au Royaume-Uni retourne en Angleterre.

Son vol est prévu dans la soirée. La femme de ménage va faire des tresses à cette dame jusqu’à plus de vingt-et-une (21) heures.

Elle devait encore s’occuper de deux ou trois choses avant de rentrer. C’est alors que le couple lui propose de rester dormir à la maison.


Tabe Tando

C’est dans la nuit que le vice-président du Sénat Tabe Tando va avoir des relations sexuelles avec elle sans son consentement.

Elle a déposé une plainte qui ne peut pas aller loin du fait de l’immunité de ce sénateur nommé.

Le courrier est arrivé sur la table de Marcel Niat Njifenji qui a enterré le dossier et refuse de le transmettre à la présidence de la République », informe Boris Bertolt qui est visiblement très bien informé sur le dossier.