Actualités of Wednesday, 27 September 2017

Source: lecourrierducameroun.com

Les ‘Ambazoniens’ menacent d’assassiner John Fru Ndi si…

Le président de 'l'Ambazonie' exige la démission des députés avant le 1er octobre Le président de 'l'Ambazonie' exige la démission des députés avant le 1er octobre

C’est la substance de deux correspondances signées par l’intéressé ce mardi au motif qu’un génocide est imminent dans le Southern Cameroons autrement dit Ambazonie. Par ailleurs, le président de cette république imaginaire invite le chairman du Sdf et l’ensemble des parlementaires anglophones à démissionner avant le 1er octobre prochain délai de rigueur.

On court tout droit vers de violents affrontements entre les sécessionnistes de la république fantôme d’Ambazonie et les autorités camerounaises.

Dans la perspective de la proclamation de l’indépendance de ce pays fictif le 1er octobre prochain, le président désigné de l’Ambazonie, Julius Ayuk Tabe vient dans deux correspondances, d’inviter Ni John Fru Ndi et tous les parlementaires anglophones, du Sdf et du parti au pouvoir, à démissionner avant le 1er octobre 2017, date de l’indépendance. Au motif qu’un génocide serait imminent dans les régions anglophones.

Au président du Sdf, l’ingénieur informaticien et chef d’Ewele par Eyumoyock écrit : « Cher chairman Fru Ndi, au nom du peuple d’Ambazonie, je vous salue… Je vous écris à cause de votre sens élevé de patriotisme et de nationalisme… » Plus loin, Julius Ayuk Tabe invite le chairman à rejoindre le mouvement sécessionniste en démissionnant avant le 1er octobre 2017, date de la proclamation de leur indépendance.

Dans une deuxième lettre, adressée celle-là à tous les parlementaires (sénateurs et députés) des régions anglophones du RDPC comme de l’opposition (Sdf), le président de l’Ambazonie par des menaces à peine voilées, indique clairement que ceux des parlementaires qui ne remettront pas leurs écharpes tricolores, avant la date fatidique du 1er octobre, seront considérés comme des félons.

Autre précision importante, Julius Ayuk Tabe allègue qu’un important stock d’armes serait d’ores et déjà dans leur territoire.