Alors que les tensions persistent entre le ministère des Sports et de l'Éducation physique et la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), les Camerounais se sont retrouvés dans un piège en perdant de vue un sujet d'une importance capitale : les inscriptions électorales. Depuis deux mois, les disputes entre le gouvernement et la FECAFOOT ont captivé l'attention des Camerounais, éclipsant tout autre sujet national.
Cette situation est particulièrement évidente lors de la séance d'entraînement des Lions indomptables le 05 juin, où plus de 20 000 spectateurs se sont rassemblés au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Cette frénésie autour du football est perçue comme anormale par certains Camerounais, qui soulignent que la crise entre le ministère des Sports et la FECAFOOT est une distraction par rapport aux inscriptions électorales.
Pourtant, avant cette actualité sportive, les partis politiques et la société civile ont réussi à sensibiliser les Camerounais à l'importance des inscriptions électorales, en prenant l'exemple du Sénégal. Face à la pression grandissante, le directeur général des élections, Erik Essousse, et le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, ont rappelé que les inscriptions sont facultatives et ont lieu de lundi à vendredi. Malgré ces efforts, les Camerounais semblent avoir été distraits par la crise footballistique.
Cette situation soulève des questions sur la priorisation des sujets nationaux et la capacité des autorités à maintenir l'attention des Camerounais sur des enjeux importants tels que les inscriptions électorales. Il est essentiel que les Camerounais restent vigilants et ne se laissent pas distraire par des sujets secondaires, afin de s'assurer que leur voix est entendue lors des élections à venir.