Un kilogramme de viande de bœuf avec os à1 800 francs CFA et sans os à 2 200 francs CFA. Un sac de riz de 25 kg à 11 500 francs CFA et celui de 50 kg à 22 500 francs CFA. Une bouteille d’huile à 1 200 francs CFA. Un morceau de savon à 300 francs CFA. Il n’en fallait pas plus le 29 septembre dernier près du lamidat de Ngaoundéré, pour que ces produits de grande consommation parmi tant d’autres, s’arrachent comme des bouts de pain.

Une fois satisfaits, des clients n’ont pas hésité à faire appel à leurs proches dans les recoins de la ville de Ngaoundéré, pour s’approvisionner. Une occasion en or que les consommateurs ont eue grâce à l’initiative de la Délégation régionale du commerce de l’Adamaoua, engagée dans le combat contre la vie chère. « Cette opération rentre en droite ligne des objectifs du ministère du Commerce dans la lutte contre la vie chère. Alors, le ministre nous a instruit d’organiser cette caravane mobile promotionnelle spéciale parce que la lutte contre la vie chère est un objectif à atteindre de manière indéniable. Dans l’Adamaoua, l’opération se déroule de manière à ce que nous réussissions à couvrir la ville de Ngaoundéré d’une part, et chaque département d’autre part. Spécifiquement à Ngaoundéré, l’opération est menée sur cinq points. À chaque endroit choisi, nous nous déployons pendant deux jours. Le clou, ce sera à cette rentrée académique à la cité universitaire de Dang », explique le délégué régional Mohamadou Kavaye.

La caravane mobile de vente promotionnelle des produits de grande consommation, initiée par la délégation régionale du commerce de l’Adamaoua et ses partenaires, vient véritablement soulager les populations qui subissent une pratique de prix exorbitants de la part de certains commerçants. « Il y a une différence de prix très remarquable. Vous imaginez que sur le marché et dans certains quartiers de Ngaoundéré, le kilogramme de viande revient désormais à 2 500 francs CFA, le morceau de savon entre 325 et 350 francs CFA, le sac de riz entre 13 000 francs CFA et 25 000 francs CFA, etc. Et nous, les ménagères, sommes en difficulté parce que nos époux ne comprennent pas que tout est cher et les commerçants disent ne pas s’en sortir s’ils baissent les prix. Donc, si ces ventes promotionnelles peuvent continuer, ce serait bien », souhaite Maïmouna, une consommatrice à Ngaoundéré.

En tout cas, les consommateurs, pour ceux qui ont un porte-monnaie épais, n’ont pas manqué de prendre plus de vivres à garder sur une période. Et l’opportunité s’y prêtait, certains fidèles sortis de la mosquée du vendredi, ont béni les efforts de la délégation régionale du Commerce de l’Adamaoua. La bonne nouvelle étant que la caravane mobile de vente promotionnelle des produits de grande consommation ne va pas s’ébranler avant début janvier 2024. Et comme en tout temps, le délégué Mohamadou Kavaye se montre encore plus déterminé à anéantir toutes les velléités de spéculation dans la région. Sa ligne de défense est claire : les stocks de produits de première nécessité sont suffisamment garnis dans l’Adamaoua.