Six containers de matériel médical offerts lundi à la Base aérienne 101 de Yaoundé.
La communauté française du Cameroun partage les peines des victimes de la barabarie de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du pays. Pour alléger ces douleurs atroces et dans un élan de solidarité, elle a apporté au gouvernement camerounais un appui en matériel médical.
Six containers 40 pieds, soit 360 m3 de matériel médical. L’impressionnant stock est gardé à la Base aérienne 101 de Yaoundé (lits médicalisés, d’hospitalisation et d’accouchement, brancards, matériels de radiologie et de laboratoire, chaises roulantes, etc).
Il a été présenté lundi au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Réné Emmanuel Sadi, président du Comité interministériel ad hoc de gestion des dons aux populations et aux forces de défense dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Il était accompagné du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda et du secrétaire d’Etat auprès du Mindef chargé des Anciens combattants et Victimes de guerre, Koumpa Issa.
D’après Pierre Clerfeuille, conseiller consulaire, ce don n’est pas une simple formalité, mais « un devoir de reconnaissance et de mémoire à l’endroit du Cameroun, notre deuxième patrie. Nous sommes très attachés à ce pays ». Pour lui, sa valeur est morale car « nous avons une dette vis-à-vis du Cameroun. La communauté française n’oubliera jamais la libération de la famille Moulin-Fournier et du père Vandenbeusch ».
A la suite de cette remise, Pierre Clerfeuille a confié qu’il s’agit d’une première opération. Une deuxième phase est prévue dans les prochains mois, dans le secteur éducatif. Il s’agira d’offrir 55 000 livres scolaires des niveaux primaire et secondaire aux établissements de l’Extrême-Nord. De plus, les membres de la communauté française du Cameroun veulent équiper une salle informatique au lycée classique de Maroua.