Réligion of Thursday, 6 April 2017

Source: cameroun-info.net

Les Sawa se battent pour la présidence de l’Eglise évangélique

la communauté Sawa ne s’accorde pas sur le candidat à choisir la communauté Sawa ne s’accorde pas sur le candidat à choisir

Jean-Samuel Hendje Toya et Priso Moungolè sont en course pour prendre les rênes de cette église au Cameroun.

Selon un principe de rotation, c’est un Sawa qui doit prendre la présidence de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) lors du prochain synode national. Or, la communauté Sawa ne s’accorde pas sur le candidat à choisir. Le révérend Prison Moungolè ou le Pr Jean-Samuel Hendje Toya. Le premier est originaire de Bonabéri et le second de la Sanaga Maritime.

La Nouvelle Expression (LNE) du 5 avril 2017 qui donne l’information, indique que l’Assemblée générale du Ngondo souhaite que le poste qu’occupe actuellement le révérend pasteur Batomen Henga Isaac, revienne à un fils de Douala. Leur argument, « un Duala n’a pas encore occupé le poste de président tandis que les frères du Nkam l’ont déjà occupé ».

Les décideurs du Ngondo ont donné leur position au cours de l’Assemblée générale tenue le 1er avril dernier. Cette position qui trahit les divisions qui existent au sein de l’EEC, est contestée par certains. En effet, pour eux, le Ngondo devrait se montrer plus fédérateur. « Le pasteur Hendje Toya qui n’est pas sollicité par le Ngondo, n’est pas pourtant pas moins Sawa que le révérand Priso Moungolè au moment où la rotation voudrait que l’EEC soit pilotée par l’un d’eux », s’indignent-ils.

Pour tenter de mettre un terme à ces divisions, l’EEC a envoyé une correspondance à la communauté Sawa. LNE en publie un extrait : « Le problème de la rotation de trouve aujourd’hui au sein même du groupe sociologique Sawa, qui a vite fait de lancer une offensive au relent identitaires, les uns excluant les autres. Semble-t-il, certains ne supportent pas le jeu électoral. Pour raccourcir le processus, une campagne est lancée pour soutenir une seul candidat au poste », dénonce l’EEC.

Les effets de cette missive tardent à se faire ressentir. Sur le terrain, c’est toujours pratiquement la « guerre de tranchées ».