C’est l’une des innovations de la Stratégie nationale de développement de la statistique 2015-2020 validée lors de la 13e session du Conseil national mercredi dernier à Yaoundé.

Dans un contexte national marqué par la volonté de booster la croissance économique en vue de l’amélioration des conditions favorables à l’investissement, la bonne information statistique s’avère être d’une importance majeure.

Seulement, la forte demande en la matière se heurte souvent au problème d’inaccessibilité et de fiabilité. D’où la nécessité de repenser la Stratégie nationale de développement de la statistique (Snds).

Réuni à l’occasion de sa 13e session hier à Yaoundé, le Conseil national de la statistique (CNS) a procédé à la validation du projet de Snds couvrant la période 2015-2020, dit de deuxième génération.

Les travaux étaient placés sous la présidence du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi.

D’après le secrétariat technique du CNS qui a présenté le projet à travers un exposé, l’information statistique devient fiable. Mais, il demeure encore un problème de volume de production et de qualité.

« Le défi se situe au niveau de la qualité et de la prise en compte de la décentralisation. Les statistiques doivent aussi être produites au niveau régional et communal où le besoin est le plus exprimé », a expliqué Ambroise Abanda, chef de division de la coordination statistique à l’Institut national de la statistique (INS).

L’institution veut par ailleurs, miser sur la normalisation, l’optimisation de l’utilisation de certaines nomenclatures notamment celle d’activités et de produits ainsi que les média et les Technologies de l’information et de la communication (TIC), en améliorant le site internet de l’INS.

Les participants ont pris connaissance des améliorations apportées par rapport à la première stratégie exécutée de 2009 à 2013.

La Snds 2015-2020 ambitionne d’aider l’INS à migrer du système général de diffuions des données vers la norme spéciale de diffusion de celle-ci, plus contraignante en termes de qualité des données et de respect des calendriers de diffusion.

Tout ceci à travers l’introduction des TIC visant à alléger les coûts et la durée de la collecte des données.