Actualités of Monday, 13 March 2017

Source: camer.be

Les Universités privées vont se regrouper en association

Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur

Le Cameroun compte plus de 200 instituts privés de l’enseignement supérieur (IPES) dont les conditions de création et d’ouverture sont régies par le décret N0 2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes applicables aux institutions privées d’enseignement supérieur.

Alors que dans les autres pays africains comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali ou le Benin ces structures ont une plateforme formelle de concertation, ce n’est pas encore le cas au Cameroun. Plusieurs raisons expliquent que les nombreuses initiatives n’aient pas pour l’instant prospéré. Et pourtant, la multiplication des IPES ces dernières années sonne comme une alerte certes positive mais aussi dangereuse si rien n’est fait pour qu’existe un regroupement des IPES qui serait à la fois, un cadre de concertation et une force de propositions pour la promotion et le développement de la formation professionnelle technique dans l’enseignement supérieur au Cameroun .

C’est pour cette raison que certains promoteurs ont décidé de prendre les taureaux par les cornes pour concrétiser la mise en place de cette plateforme. Le 23 février 2017 s’est tenue à Douala dans la salle des actes de l’ ISTTI, une première réunion de réflexion . Cette réunion à laquelle prenait part une quinzaine de promoteur d’IPES (venus de l’Ouest, du Littoral et du Centre) a décidé de la création d’une Association des promoteurs et/ou des instituts supérieurs de l’enseignement et chargé un comité Ad hoc de procéder à l’élaboration des statuts et du règlement intérieur ainsi que de préparation de l?assemblée générale constituante. Ce comité s’est réuni les 11 et mars 2017 dans la salle de conférence du Massao Palace Hotel à Yaoundé.

Il se profile une Assemblée constituante pour le 23 mars prochain à Douala. A cette occasion, les textes fondateurs seraient adoptés et le premier bureau directeur élu. Une cinquantaine d’IPES sont attendus pour porter sur les fonds baptismaux ce qui serait la première association camerounaise des instituts privés de l’enseignement supérieur. Il était temps !