Selon La Nouvelle Expression du lundi 13 juin 2016, le différend qui oppose les marchands du lieu-dit «Entrée carrière», sur l’axe lourd Douala-Yaoundé aux agents de la taxe de l’OTVP en service à la Commune de Douala 3e devient persistant. Les commerçants accusent les agents de ladite taxe d’abus et de corruption.
«J’ai reçu une mise en demeure le 30 mai 2016 me sommant de payer la somme de 36 500 FCFA pour droit d’OTVP exercice 2016. En dépit d’une requête que j’ai adressée au Maire pour dénoncer cette situation», fait savoir Ferdinand Notouom, vendeur de produits alimentaires dans une boutique logée dans un bâtiment en dur (pour lequel le propriétaire paie la Taxe de publicité foncière [TPF]) situé à plus de dix mètres de la rigole limitant la voie publique.
«A ma grande surprise, j’apprends que la lettre adressée à l’autorité a disparu de la circulation dans ses services. Pour mon activité en question, je paie régulièrement tous mes impôts et taxes auxquels je suis assujetti à savoir: l’impôt libératoire, le Dtl, la Ths, la Tsiv, et le bail calculé sur le loyer que je verse au bailleur pour son local que j’occupe», enchaîne le commerçant.
D’après le commerçant, se soumettre au paiement de l’OTVP constitue une double taxation sur cet espace qu’il occupe. «Si cet immeuble est construit sur l’emprise de l’État comme prétend l’agent responsable et c’est pour cela qu’il paie la TPF, pendant que je paie le bail pour l’activité que j’y mène en tant que locataire. C’est pourquoi les actions que ces agents s’acharnent à mener contre moi sont injustifiées», renchérit-il. Tout comme Ferdinand, d’autres commerçants ont un ton amer à l’évocation de la perception de l’OTVP