Actualités of Wednesday, 15 April 2015

Source: The Spark

Les agressions à la Poste Centrale de Yaoundé de plus en plus fréquentes

La sécurisation de l’immeuble de la mort rebaptisé entre temps « Immeuble de l’émergence » n’a vraiment pas porté chance au carrefour de la Poste centrale à Yaoundé. Car l’insécurité y règne toujours en maître, malgré la présence permanente de quelques policiers du reste affectés à la circulation routière.

Les passants, même les automobilistes sont systématiquement dépouillés par les enfants de la rue qui infestent les rues environnantes. Les dames surtout sont les plus visées.

On leur arrache leurs sacs à main même en pleine journée, devant des passants qui ne lèvent pas le petit doigt. Pourtant, les policiers réclament chaque jour plus de moyens pour travailler. L’autre jour encore, on leur a octroyé des dizaines de voitures, comme cela a d’ailleurs été le cas il y a quelques mois.

Mais tout ça pour un résultat nul. Car l’insécurité dans nos villes s’apprête à nouveau à franchir la côte d’alerte. A Douala et à Yaoundé, le banditisme se développe à une vitesse exponentielle. On ne compte plus les agressions dans les quartiers. Personne n’est à l’abri, même dans sa maison.

Certains quartiers comme Mvog-Ada ou Nylon à Douala sont des coupe-gorges, des zones de non droit où la police ne s’aventure guère. Alors on espère qu’avec tout ce matériel roulant qu’on lui donne et les moyens financiers que l’Etat met à sa disposition, la police va se remettre au travail pour sécuriser les hommes et leurs biens comme l’indique sa mission régalienne.

Avec ces voitures, le 117 doit être prêt à secourir tout citoyen agressé dans n’importe quel quartier. En supposant bien entendu que ceux qui dotent les commissariats et les unités opérationnelles de ces voitures ne vont pas oublier l’accompagnement naturel en carburant comme c’est souvent le cas ou que les patrons ne vont pas détourner tout ce carburant. Parce qu’on sait nos responsables capables de tout.