Actualités of Wednesday, 8 March 2017

Source: cameroon-info.net

Les anglophones ne sont pas marginalisés – Joseph Antoine Bell

Joseph Antoine Bell Joseph Antoine Bell

L’ancien footballeur soutient que les personnes originaires du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ne sont pas sous-représentées dans tout ce qui est fait au Cameroun.
Joseph Antoine Bell n’approuve pas certaines revendications des anglophones du Cameroun.

L’ancien gardien de buts de l’équipe nationale de football s’est exprimé dimanche sur la crise qui a cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’invité de la station régionale CRTV-Littoral a soutenu que les revendications qui émanent de ces régions n’ont pas lieu d’être. « Vous avez un problème anglophone, arrêtez de l’appeler problème anglophone et dites-nous ce qu’il y a dans problème anglophone et à ce moment-là on va pouvoir régler quelque chose. On a sorti le mot « marginalisation ».

Pour Joseph Antoine Bell, il n’est pas possible que les anglophones soient représentés autant que les francophones dans tous les domaines de la vie du pays. «Je voudrais qu’on nous dise par exemple pour ceux qui ne sont pas satisfaits que le Cameroun soit un, veulent-ils nous dire que comme on a deux régions anglophones sur dix au Cameroun, il faudrait que, comme l’anglais et le français se valent, que les deux régions valent les huit autres ? Est-ce que c’est de ça qu’on parle ? Est-ce qu’on veut qu’il y ait 50% de présence des anglophones dans tout ce qui est fait au Cameroun ? Parce que, autrement, ce serait la marginalisation », affirme le footballeur retraité.

« C’est ça leur problème ! Il faudrait qu’ils le disent. Quand on dit que les anglophones sont marginalisés il faudrait qu’on nous dise en quoi. Sont-ils sous-représentés ? Sous-représentés voudrait dire qu’il y en a moins de 2/10. Il faudrait que quelqu’un nous sorte ce chiffre-là ! », défie l‘ancien champion d’Afrique.

Bell pense que le seul domaine où les francophones et anglophones peuvent être mis sur le même pied d’égalité est la pratique du bilinguisme. « C’est l’anglais et le français qui sont à parts égales. C’est-à-dire que, officiellement quand on sort un texte, il faut qu’il soit sorti en français et en anglais. En revanche pour les individus, on ne peut pas dire qu’il faut qu’il y ait 50 % de francophones et 50 % d’anglophones. »