Ils l’ont précisé mercredi à Yaoundé dans le cadre de leur conférence.
C’est sous le signe de la performance du système d’enseignement supérieur que s’est tenue mercredi à Yaoundé, la première conférence des chefs d’établissements (doyens des facultés des universités d’Etat et des directeurs des écoles sous tutelle desdites universités).
Pour l’améliorer et en faire un instrument efficace au service du développement du pays, accessible à tous et ouverte sur l’extérieur, cette performance est articulée sur trois axes : assurance-qualité, professionnalisation et employabilité.
« La performance est au cœur de notre stratégie en matière de formation et d’éducation, l’enjeu ici étant d’en faire un système capable de qualifier un nombre toujours plus croissant de jeunes, à des niveaux toujours plus élevés », a précisé le ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP), le Pr Jacques Fame Ndongo, chancelier des Ordres académiques.
Au menu de ces assises, les thèmes tels que : la mise en œuvre du système LMD enjeux et difficultés, la gestion des scolarités et l’enseignement à distance ou en ligne ont été soumis à la réflexion des responsables d’établissements.
Pour ce qui était de l’évaluation du système LMD, le Pr Marcel Fouda Ndjodo, inspecteur général académique au MINESUP, a expliqué que « la difficulté rencontrée est relative à la dimension pédagogique de cette réforme.
Elle demande que l’université s’ouvre au monde socio-professionnel, mais aussi que ce monde socio-professionnel s’ouvre à l’université qui lui a déjà tendu la main ».
Pour mémoire, la conférence des chefs d’établissements est une instance consultative créée par décret présidentiel en 1993.
Elle a pour mission d’examiner les problèmes liés au développement des établissements sur le plan structurel, académique et technique dans le cadre de la politique de la planification de l’enseignement supérieur et de la coopération des universités.