21 recommandations allant de la nécessité d’harmoniser les législations contre la criminalité à la volonté d’institution du passeport biométrique dans l’espace CEMAC adoptées.
Les chefs de police d’Afrique Centrale ont affiché leur volonté de faire front commun à la lutte contre la criminalité dans la sous-région. On l’a ressenti dans les 21 recommandations qui ont été lues dans le rapport final des travaux jeudi soir. Parmi les plus en vue, il y a la deuxième qui apparaît comme l’une des volontés de ces pays de faire face aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Celle-ci rappelle, en effet, « d’harmoniser les législations en matière de lutte contre le terrorisme dans les Etats de la sous-région ».
Cette volonté est suivie de la nécessité d’intensifier les échanges d’informations en matière criminelle « entre les services nationaux chargés de l’application de la loi et les Etats membres » comme on a pu le suivre dans la 3e recommandation des chefs de police de la sous-région. Ceux-ci ont, par ailleurs, rappelé la nécessité « d’encourager les pays du CCPAC, membres de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, ndlr) qui ne l’ont pas encore fait à accélérer le processus de mise en œuvre de la libre circulation dans la zone CEMAC en se conformant à l’Acte additionnel de la CEMAC du 25 juillet 2013 », comme indiqué dans la 10e recommandation.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, les pays du CCPAC ont été exhortés à créer des cellules aéroportuaires anti-trafic. La lutte contre la criminalité pharmaceutique sera également au centre des préoccupations avec l’implication du secrétariat permanent du CCPAC. La même volonté est apparue dans le souhait de voir l’organisation mettre un accent sur l’organisation des formations dans le domaine de la lutte contre les drogues, la criminalité pharmaceutique et les infractions connexes.
Toutes choses qui vont de pair avec la nécessité de créer des brigades cynophiles pour renforcer les capacités opérationnelles dans les cas de lutte contre ces fléaux. Des recommandations qui seront soumises ce jour à l’examen des ministres de la Sécurité de la sous-région d’Afrique centrale qui se retrouvent ici même à Yaoundé.