Un mois après, on ne sait pas toujours qui a tué Martinez Zogo, et pourquoi. Les enquêtes se poursuivent. Les premières conclusions des enquêteurs n'ont pas convaincu.

Cerlin Belinga, le Commissaire du gouvernement de placer sous mandat de dépôt les personnes en garde à vue au SED. Il (le Commissaire du gouvernement) en veut des plus solides pour envoyer en prison Jean Pierre Amougou Belinga et autres. Et c'est là toute la difficulté.

Dans cette affaire, les réseaux sociaux, manipulées par les officines de l'ombre sont très vite allés en besogne en désignant le coupable. Avec du recul, on se rend compte que finalement l'opinion a été prise en otage par une violente manipulation. Résultat des courses : Des versions, des constructions, des contradictions.. Mais au fait, qu'est devenu Ranger Security dans l'affaire, où est passé Essimi Gaëtan, la Prado noire, le loueur de voiture de l'hôtel le Nde, lui qui a été assassiné avec plusieurs coups de poignards, l'arrestation de Martial Owona en pleine studio…

Les faits tels que décrits par J.Remy Ngono ne donnait aucun doute sur meurtriers, et les commanditaires . Mais un mois après, on en est là. La tempête sur les réseaux sociaux s'estompe progressivement. La lucidité revient. Que sont devenues les premières versions sorties par les lanceurs d'alertes, on découvre ahuri que ces lanceurs d'alerte s'entre-déchirent déjà…certaines personnes arrêtées sont libérées progressivement.

Manifestement, " les évidences des premières heures ont disparu" Difficile d'imaginer que celui dont-on était convaincu à 100/100 qu'il est l'assassin peut ne pas être " ce monstre là". Alors, on se retrouve à la case de départ et la question principale et essentiel est: QUI A TUÉ MARTINEZ ZOGO ET POURQUOI ?

Comment comprendre que pour l'assassinat d'un journaliste, le patron des renseignements généraux d'un pays, son proche collaborateur, une vingtaine de ses agents, une 30 d'influenceurs, des journalistes soient mobilisés par un homme d'affaires fut il multimilliardaires ? De deux choses l'une soit il se disait intouchable et auquel cas n'avait pas besoin de tant d'associés, soit il était bête, car oubliant qu'en associant autant de personnes, il ouvrait la porte à la fuite de l'information. Dans tous les cas le mystère reste entier. Pierre Bellemare, au secours.