Le mot d’ordre a été déposé chez le Premier Ministre par le collectif des syndicats nationaux du secteur des transports terrestres jeudi dernier.
« Faisant suite au préavis de grève à vous adresser par nous le 6 novembre dernier, nous sommes dans le regret de constater que rien n’est fait par rapport à nos doléances. Malgré tout le patriotisme qui nous anime, nous nous trouvons dans l’obligation de passer à la vitesse supérieure.
Etant donné qu’aucune réponse n’a été apportée à notre précédente correspondance, nous entrons en grève générale illimitée sur l’ensemble du territoire national le 21 novembre prochain ». Voilà de manière succincte, le contenu du document du collectif des syndicats nationaux du secteur des transports terrestres, constitué d’une quinzaine d’associations de défense de droits des transports terrestres.
Dans le récit des faits qui précède cette annonce, les syndicats exigent du Gouvernement, la mise en application de certaines mesures gouvernementales, visant à améliorer les conditions d’exercice de leur métier, peut-on lire dans La Nouvelle Expression du vendredi 17 novembre 2017. Il s’agit concrètement de l‘adoption de l’engagement gouvernemental du 10 juillet 2014, qui portait création d’un comité national chargé des questions de mototaxis.
Un accord avait été signé entre le Gouvernement d’une part et les syndicats d’autre part, pour une opérationnalisation immédiate des points de chargement et de déchargement des motos-taxi ; l’arrêt immédiat des contrôles et l’effectivité du fichier des syndicats par corps de métiers, entre autres.
Il faut dire que les conducteurs de moto sont souvent, disent-ils, victimes de traitement abusif dans l’exercice de leur profession, en l’occurrence la mise en fourrière fantaisiste des motos, le non-respect des taux d’amendes, pour ne citer que ceux-là. Ce qui aboutit souvent à des échauffourées entre les agents communaux et ces conducteurs d’engins à deux roues.
Pour le Collectif des syndicats nationaux du secteur des transports terrestres, cette situation doit impérativement s’améliorer, d’où la grève annoncée pour mardi prochain. L’on pourrait par la suite, enchainer avec un mouvement d’humeur identique, du côté des chauffeurs de taxi, apprend-on.