Plusieurs coaches ont participé récemment à un symposium de la Confédération africaine e football (Fecafoot). Le sélectionneur ivoirien Emerse Faé, champion d’Afrique avec les Éléphants, y étaient aussi.
Le coach qui a fait des merveilles lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations, s’est confié sur sa relation avec le boss de la fédération de son pays.
L’entraîneur reconnaît que la chance qu’il a eue, c’est que le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idriss Diallo, une fois qu’il lui a donné l’équipe, lui a fait totalement confiance.
« Il m’a laissé travailler comme je voulais sans s’impliquer d’une manière ou d’une autre. Il ne m’a pas du tout imposé des joueurs, il ne m’a pas dit tel doit jouer. Il n’a même pas cherché à s’immiscer dans mon travail d’aucune façon que ce soit », salue Emerse.
La seule chose qu’il a demandée, « c’est de gagner la CAN. J’ai eu les mains libres et ça m’a facilité le travail. Ça a donné le résultat que vous savez », conclue-t-il.
Au Cameroun, l’activiste Shance Lion salue cette fructueuse collaboration : « Bravo au duo Diallo – Emerson. Le président de la FIF a parfaitement compris la place de tout un chacun à savoir lui dans son bureau, l’entraîneur dans la tanière avec son équipe sans interférences ».
Malheureux qu’on n’ait plus ça au Cameroun, regrette-t-il : « Au Cameroun, c'est exactement ce que Marc Brys demande, travailler sans interférences pour faire mieux son travail, mais les parvenus de la Fecafoot ne l’entendent pas de cette manière. Honte à eux ».