Actualités of Tuesday, 1 March 2016

Source: cameroon-info.net

Les contours de la présidentielle anticipée se précisent 

Le Palais de l'Unite , Archives Le Palais de l'Unite , Archives

Des colonnes du quotidien Mutations de ce Mardi 1er mars 2016 en kiosque on apprend que si pour certains la tenue d’une élection présidentielle anticipée au Cameroun semble être une fiction, au vu des manœuvres qui battent leur plein dans les hautes sphères de l’Etat, « l’affaire semble désormais du domaine de la certitude », écrit-il.

Le journal indique que selon des sources introduites « la course à la magistrature suprême se tiendra pendant la deuxième quinzaine d’octobre prochain ». Après donc les appels à candidature et motions de soutien qui ont fusé de part et d’autre, l’heure est aux travaux dirigés.

Sur cette tenue de l’élection présidentielle, tout porte à croire révèle le journal de Xavier Méssé, qu’elle se fera avant la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football dame. Cela laisserait le temps au pouvoir « d’éteindre d’éventuelles tensions post-électorales » qui pourraient survenir. Il est donc question pour le pouvoir de revoir les textes qui régissent l’élection présidentielle au Cameroun.

A la prochaine session parlementaire qui se tient en ce mois de mars, les grands travaux porteront indique Mutations sur le « nettoyage » et la « mise en conformité » de la loi fondamentale. La révision de l’article 6 (1) qui définit la durée du mandat. L’annonce également d’un poste de vice-président de la République pour remplacer la disposition qui pointe le président du sénat comme étant la personne qui assure l’intérim en cas de vacance de la présidence de la République pour cause de décès, de démission ou d’empêchement définitif.

A l’ordre de la session de mars les parlementaires se pencheront aussi sur « une proposition gouvernementale portant révision de l’article 54 de la loi du 17 septembre 1992 fixant les conditions d’élection et de suppléance à la présidence de la République et ses modificatifs subséquents ».

On apprend par ailleurs que l’exécutif envisage de revoir l’âge électoral. Il passerait donc de 20 ans aujourd’hui à voire 19, 18 ans.