Il ne fait pas bon de travailler dans l’équipe de Samuel Eto’o à la FECAFOOT actuellement tellement les mauvaises nouvelles s’enchaînent et se bousculent.

Lui-même, conscient qu’il est au bord de la ligne de rupture, ne s’intéresse plus à la vie interne à la FECAFOOT, il se concentre sur les dernières niches d’argent avant que le couperet ne tombe, et cela peut intervenir à tout moment de la part du Jury d’appel de la CAF ou au plus tard le 28 février 2025 de la part du TAS.

Alors Samuel Eto’o joue gros dans les négociations qu’il mène actuellement avec un équipementier du nom de Fourteen, propriété du Roumain Andrea Picciau, sorti du chapeau par son acolyte Jean Crepin Nyamsi. Ce dernier tente d’obtenir lui aussi une part du bifteck de cet exécutif qu’il a servi et dont il n’a rien obtenu. Après son entrée en contact avec le PDG de Fourteen, Crépin Nyamsi informe Samuel Eto’o. Les deux concoctent une offre dont les termes sont :

1- Officiellement et au bénéfice de la FECAFOOT 200 millions de FCFA par an pendant trois ans ; et

2- Officieusement et au bénéfice des « intermédiaires », 500 millions à verser en liquide.

Depuis la révélation du nom de cet équipementier, les négociations coincent parce que la confidentialité autour des dessous de table demandée au PDG Andrea Picciau n’est plus garantie au regard des fuites déjà enregistrées.

C’était déjà le cas avec Edimo, autrefois pressenti après l’appel d’offres lancé par la FECAFOOT après la résiliation du contrat avec One All Sports. Le projet de contrat proposé à Edimo incluait 400 millions de FCFA à verser directement et au bénéfice de Samuel Eto’o, puis un bus VIP et des royalties sur la vente des équipements. Sauf qu’il y avait eu trop de fuites et Edimo avait craint une aventure périlleuse avec un contrat entouré de trop d’hypothèques.