Le directeur général adjoint Shey Peter Mabu, en les installant hier, leur a demandé d’œuvrer pour la productivité de l’entreprise. La tâche s’annonce passionnante pour les dix délégués du personnel de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM) élus à l’issue du scrutin du 1er mars dernier. En procédant à leur installation hier, le directeur général adjoint Shey Peter Mabu a d’emblée félicité les nouveaux élus en qui le personnel a placé sa confiance.
Et c’est dans ce cadre qu’il a tenu à préciser : « Nous vivons depuis quelques années une véritable mutation à la SOPECAM, qui appelle de nombreux défis et qui nécessite une productivité compétitive. Dans un contexte d’innovation technologique qui entraîne une obsolescence des qualifications, affecte le contenu du travail et les compétences acquises, l’entreprise connaît de nouveaux enjeux auxquels elle doit faire face pour assurer une adéquation efficace entre ses salariés et ses emplois afin d’assurer le maintien de sa compétitivité. »
Ces changements multiformes appellent à la mobilisation du personnel pour un meilleur engagement, ainsi qu’une implication productive de solidarité au service des intérêts collectifs et partagés. « Une SOPECAM forte, c’est une SOPECAM axée sur ses missions fondamentales grâce à la contribution de tous dans un climat social apaisé, levier du développement. J’attends de vous une contribution déterminante à la consolidation du climat social de l’entreprise gage de la productivité. »
Cela dit, Shey Peter Mabu a tenu à rappeler le rôle des élus, à savoir entre autres celui de représentants du personnel auprès de l’employeur. Pour Simon Pierre Etoundi, délégué du personnel : « Nous plaçons notre nouvelle mission sous le signe de la continuité ; des efforts de maintien d’un climat social apaisé au sein de l’entreprise ; le personnel de la SOPECAM doit œuvrer aux côtés du management pour que l’entreprise aille toujours de l’avant. » Le jeu en vaut la chandelle.