La Nouvelle Expression (LNE) parue le 20 mars 2017 parle de semaine blanche. Le journal fait remarquer que députés et sénateurs n’ont pas fréquenté les hémicycles depuis l’ouverture de la session parlementaire le 10 mars dernier. Ce qui amène le journal à conclure à une forme d’inertie.
«En effet, depuis l’ouverture de la session de mars lundi dernier par les doyens des Chambres Haute et Basse du parlement, aucun projet de loi et encore mois de questions orales à l’adresse des membres du gouvernement », souligne le journal qui ajoute qu’« à l’Assemblée Nationale et au Sénat, cette inertie est expliquée par l’organisation des élections des bureaux de ces deux chambres ».
LNE indique qu’à cette même période l’année dernière, les élections des différents bureaux avaient déjà eu lieu. Cette année, lesdites élections sont annoncées pour ce 21 mars. Ces élections vont donc ouvrir la voie à une intense activité des parlementaires.
Mais, comme le note notre confrère, l’inactivité actuelle, aura un impact sur le déroulement du reste de la session parlementaire. « Les députés et sénateurs ont de fait, trois semaines pour gérer les membres du gouvernement, examiner les projets de lois qui seront déposés, mener les activités des réseaux parlementaires etc. Un temps qui se veut plus que juste, puisque l’on sait que certains parlementaires ont toujours réclamé que les sessions soient plus longues pour un meilleur rendement».