Actualités of Thursday, 27 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Les dessous de l’attaque du Lycée de Bamenyam

Des morts Des morts

Un groupe armé a ciblé les forces de sécurité

Un soldat a été tué

Il a ensuite été décapité


Horreur mardi dernier, après une violente attaque au lycée de Bamenyam dans l’arrondissement de Galim dans le département des Bamboutos à l’ouest. Selon plusieurs sources contactées par Camerounweb.com. Cette attaque n’a pas dérogée aux autres attaques qui ont cours dans la région de l’Ouest depuis le début de la crise sécuritaire qui sévit dans les deux régions anglophones du pays. Aux premières heures de la journée, un groupe d’hommes armés a pris pour cible le poste des forces de sécurité qui assure la garde de l’établissement.

Dans l’effet de surprise, les assaillants ont pris pour cible des éléments du cinquante et unième bataillon d’infanterie motorisé (BIM) de GALIM tuant un soldat de deuxième classe le nommé BELLA. L’arme ainsi que la tête du défunt décapité a été emporté après son assassinat. Deux éléments des forces de sécurité ont également été blessés. Les séparatistes sont arrivés avec un groupe de plus de cinquante personnes selon nos informations. La réunion de crise qui s’en est suivi et présidé par le Préfet du département a débouché sur une principale recommandation, le renforcement de la vigilance dans les postes de sécurité ainsi qu’autour des infrastructures sensibles.

En octobre dernier, des hommes armés - "un groupe de neuf assaillants terroristes" selon une source proche de la police - ont fait irruption dans le collège Mother Francisca International Bilingual Academy, à Kumba dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Habillés en civil, ils sont arrivés à moto selon un parent d'élève qui se trouvait près de l'école (Reuters). Ils ont ouvert le feu sur les élèves âgés de 9 à 12 ans présents dans la salle de classe : "J'entendais des gens crier et pleurer" a dit un témoin qui se trouvait dans la salle de classe voisine. Certains enfants se sont blessés en sautant par les fenêtres du deuxième étage