Des hôtels, des restaurants, des entreprises de location de bus et plusieurs sociétés prestataires de service réclament chacun plusieurs millions à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), mais Samuel Eto'o, le président de l'institution semble ne pas vouloir payer.

D'après Joseph Antoine Bell, les ardoises de la Fécafoot sont nombreuses. L'instance faîtière du football camerounais doit de l'argent à de nombreuses institutions. Dans l'émission "Le Onze Rentrant", le président de l'Onies cite les stades et des clubs de football.

"Il faudrait savoir que la Fécafoot, malheureusement de ce que j'en sais en tant que président du conseil d'orientation de l'Onies, a des ardoises. Elle a des ardoises. On lui a fait confiance elle a joué une saison peut-être plus sans jamais payer en disant :"on revient" … chacun des stades au Cameroun, à son niveau, a une ardoise de la Fécafoot", a déclaré Bell.


Selon les informations révélées par nos confrères de Naja TV, le Pr Soh, promoteur d'un établissement hôtelier, réclame plus de 12 millions de FCFA à la Fecafoot. Cette somme correspondrait à des prestations de service remontant à plus de deux ans, restées impayées malgré de multiples relances.

"J'ai hébergé des membres de la Fecafoot en toute bonne foi", déclare le Pr Soh face à la caméra de Naja TV. "Aujourd'hui, je me retrouve avec une ardoise de plusieurs millions, sans aucune perspective de remboursement. C'est inacceptable de la part d'une institution aussi importante."


L'affaire prend une tournure encore plus sombre avec les allégations de menaces rapportées par le plaignant. "Depuis que j'ai déposé cette plainte contre Samuel Eto'o pour filouterie de boissons entre autres, j'ai été la cible de multiples intimidations", affirme le Pr Soh, visiblement éprouvé.

Le Pr Soh laisse entendre que son cas ne serait pas isolé. "Je ne suis pas le seul à qui la Fecafoot doit de l'argent", révèle-t-il, sans toutefois nommer d'autres créanciers potentiels. Cette affirmation, si elle venait à être confirmée, pourrait indiquer des problèmes financiers plus profonds au sein de l'organisation.

Ces déclarations soulèvent des questions troublantes sur les méthodes de gestion au sein de la Fecafoot et sur la manière dont l'institution traite ses partenaires commerciaux.