Actualités of Wednesday, 25 July 2018

Source: www.camerounweb.com

Les dirigeants du Cameroun sont avides et égoïstes – JJ Rawlings

L'ex-chef d'Etat ghanéen a exhorté l'ONU à se pencher sur le cas du Cameroun L'ex-chef d'Etat ghanéen a exhorté l'ONU à se pencher sur le cas du Cameroun

La détérioration de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun suscite de plus en plus l’inquiétude de plusieurs leaders africains.

Après l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, c’est au tour de l’ex-chef d’État ghanéen Jerry John Rawlings de se prononcer sur le conflit armé qui oppose le pouvoir camerounais et les sécessionnistes des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Pour l’ancien président ghanéen, l’inégale répartition des richesses du sous-sol dans le Nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun serait la principale cause du conflit dans ces deux régions.

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« Les sauvageries et les barbaries qu’on observe dans cette partie du Cameroun c’est juste parce que les pouvoirs économiques et politiques de tout le pays sont concentrés entre les mains d’un petit groupe de personnes avides et égoïstes. (…) Juste parce qu’ils ont découvert du pétrole dans la partie anglophone du pays, ils veulent à tout prix en avoir le contrôle, peu importe le sang qui coulera. C’est juste intolérable », a lâché John Rawlings en marge d’une rencontre internationale tenue le 16 juillet dernier à Londres.

L’ex-chef d’État a exhorté les Nations Unies et l’Union africaine à examiner de plus près le cas du Cameroun avant d’ajouter qu’il il serait difficile pour la communauté internationale d’imposer une solution toute faite à la partie anglophone du pays.

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Il a par ailleurs invité la France et le président Macron à se considérer comme une partie de la solution pour sauver la situation et rétablir la justice et l’équité dans les régions anglophones du Cameroun. Pour rappel, environ 200 civils et une centaine de militaires ont déjà perdu la vie dans les régions du Nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun depuis le début des affrontements entre l’armée camerounaise et les séparatistes en octobre dernier.