Actualités of Saturday, 5 December 2015

Source: cameroon-info.net

Les dossiers qui accablent Tchiroma, Byiti Bi Essam et Nkoto Emane

Issa Tchiroma, photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Issa Tchiroma, photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

A en croire le Quotidien Emergence du jeudi 3 décembre 2015, il s’agit des dossiers portant sur «le bradage des licences de téléphonie mobile», notamment, «la violation de la loi régissant les communications électroniques au Cameroun», mais aussi «le gel des 41 milliards de FCFA récemment empruntés auprès de Exim Bank of China en vue de l’extension du Backbone national en fibre optique».

D’après le journal, le MINPOSTEL s’est référé à des services étrangers plutôt qu’aux ingénieurs de son Département ministériel pour certaines négociations. «Le contrôle Supérieur de l’Etat (CONSUPE) est effectivement descendu à la CAMTEL pour une mission spéciale instruite par le chef de l’Etat, à la suite de la communication des pièces justificatives des dénonciations de David Nkoto Emane et Cie au Tribunal Criminel Spécial (TCS), dont une copie lui a été adressée», indique un proche du dossier, dans les lignes du journal.

«J’ai aussi travaillé avec un des inspecteurs du CONSUPE dans ledit dossier, à leur demande, pour mener à bien ladite mission, tout comme j’avais été reçu par l’ex-procureur général du TCS, Emile Zéphirin Nsoga, à sa demande», poursuit la source du Quotidien Emergence dont le nom est resté sous anonymat.

Egalement, «Biyiti Bi Essam a été débarqué à la suite de nos dénonciations au TCS» renchérit la source qui ajoute que «Le CONSUPE vient d’ouvrir un dossier d’Issa Tchiroma sur la (télévision Numérique Terrestre (TNT). Nous avons tenu une séance de travail avec les inspecteurs d’Etat à ce sujet la semaine surpassée».

D’après le journal, le TCS a imputé 30 millions de FCFA aux créanciers de la Campost «ce n’était pas un détournement», nous dit-on. «La Campost avait avancé les sous au MINPOSTEL pour une mission à l’extérieur avec promesse de remboursement. C’était Bello Bouba qui avait fait la demande. Sauf que le remboursement n’a pas eu lieu. Et le CONSUPE l’a interpellé parce que c’est lui qui avait perçu l’argent en tant que secrétaire général et chef de la délégation de la mission», nous apprend la source du journal.