Selon le quotidien Le Messager du 17 novembre 2016, les employés de l’entreprise China Engineering Corporation (CHEC) passent à la caisse depuis le 10 novembre 2016, après avoir observé une cessation de travail pendant trois jours il y a quelque temps.

Chargés de la construction de l’autoroute de Lendi sur l’axe Kribi-Edéa, les employés de cette entreprise chinoise exigeaient l’amélioration de leurs conditions de travail.

Au cœur de la médiation, le Sous-préfet de Kribi, François Manga, qui a su user de tact et diplomatie pour réconcilier les deux parties. En effet, suite à l’arrêt du travail, l’autorité administrative est descendue sur le terrain avec des forces de défense.

Au terme des négociations qu’il a dûment engagées avec la direction de l’entreprise, la société CHEC s’est engagée à respecter toutes les conventions, parmi lesquelles le payement des indemnités de logement et le reliquat des primes de transport.

Par ailleurs, trous les travailleurs licenciés non notifiés ont été invités à reprendre le travail. En plus de cela, l’entreprise s’engage à mettre en congé les travailleurs qui en font la demande à condition qu’ils aient plus de douze mois d’ancienneté.

Pour clore, une assurance maladie leur a été promise. «Tout est rentré dans l’ordre. Comme vous pouvez le constater, les employés passent à la caisse», explique le chef de personnel de CHEC.

«La satisfaction est totale. Les conditions de travail ont été revues par la société. Nous avions fait une grève pour faire certaines réclamations. L’autorité administrative est venue et nous a amenés à nous accorder sur les points de désaccord et nous avons repris le travail après avoir touché une avance de 50.000 FCFA. Aujourd’hui c’est la deuxième tranche», souligne Mbomesu Felix, le délégué du personnel.