Les membres du Bureau exécutif national du Syntoss (Syndicat national des Travailleurs des organismes de sécurité sociale du Cameroun) et les délégués du personnel des structures CNPS de la ville de Yaoundé sont en colère.

Ils l’ont fait savoir à travers un communiqué qu’ils ont signé le mercredi 13 septembre 2017. Ces travailleurs (une cinquantaine de signataires) n’apprécient pas de voir le nom de leur structure être trainé dans la boue.

« Ayant suivi a plusieurs reprises dans certains médias, des propos graves sur la vie de notre institution, avons pris la résolution à travers les lignes qui suivent, de faire certaines mises au point à l’attention de l’opinion », écrivent-t-ils.

Les signataires estiment qu’ « en tant que représentant du personnel et acteurs privilégiés de la vie de cette entreprise, cette mise au point nous semble importante si l’on veut éviter de s’engager dans une polémique stérile qui, faut-il le souligner, est loin d’ébranler le climat de sérénité aussi bien du personnel qui perçoit régulièrement son salaire au terme de chaque mois avec tous les avantages y relatifs, que des assurés sociaux et tous les autres partenaires qui ne réclament aucun paiement en termes d’arriérés à la CNPS », ajoutent-il.

Pour eux, les médias devraient déjà le savoir étant donné qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de couvrir « une manifestation ou mouvement d’humeur du personnel (pour non perception de salaires) ou les assurés sociaux (pour non paiement des pensions de vieillesse, d’allocations familiales, etc… »

Selon ces employés de la Caisse nationale de la Prévoyance sociale (CNPS), des avancées sont faites au sein de leurs structures quant à la modernisation de la gestion technique des dossiers en vue du raccourcissement des délais de traitement et surtout de l’allègement du nombre de pièces à fournir pour l’accès au droit.

« Dire que la CNPS se porte mal et qu’elle agonise reviendrait du même fait à faire injure au personnel qui exécute les orientations managériales, pour des résultats suffisamment éloquents aux plans sous régional et international », s’indignent les auteurs du communiqué. Ils disent être obnubilés par une seule chose : la satisfaction de leurs clients. « La CNPS se veut plus que jamais une entreprise moderne, chaque agent devant rendre compte, à travers des outils de gestion pertinents mis en place, de sa contribution dans la réalisation du plan stratégique », conclue le communiqué.

Depuis la divulgation par le journal La Tribune de l’Est Economie, édition du 24 juillet 2017 du salaire mirobolant (près de 11 millions de Francs CFA) que gagnerait Alain Noël Mekulu Mvondo Akame, le Directeur général de la Caisse nationale de la Prévoyance sociale, l’entreprise s’est lancée dans une vaste offensive communicationnelle.

Après avoir traduit Chantal Roger Tchuile, le directeur de publication de ce journal au Conseil national de la Communication (CNC), le patron de la CNPS a fait plusieurs sorties médiatiques pour apporter un démenti à cette information et bien d’autres qui ont suivi au sujet de la CNPS.

Non sans annoncer des actions en justice contre des personnes qui ternissent son image sur les réseaux sociaux. Il fallait peut-être que les employés entrent dans la danse pour plus de crédibilité.