La journée du 13 mars 2017 a été particulièrement difficile pour les employés du Centre national de réhabilitation des handicapés d’Etoug-ebe à Yaoundé, dans la Région du Centre. Aux environs de 8 heures de cette journée une quarantaine d'employés a lancé un mouvement d’humeur qui a paralysé le Centre. Jusqu’à 14 heures aucun service ne fonctionnait de ce côté. Le travail était à l’arrêt. Ceux-ci réclament leurs droits sociaux. Le quotidien Le Jour édition du 14 mars 2017 qui relaie cette information, rapporte que le Syndicat pour l’émergence du social au Cameroun (Sy-social) engagé dans le mouvement d’humeur, a demandé le paiement des deux mois d’arriérés de salaire, le paiement des primes de non-logement au personnel de certaines catégories.
Outre cela les employés grévistes ont demandé que soit appliquée la grille salariale adoptée depuis 2012 par le Centre. Ils veulent que soit organisée l’élection d’un représentant du personnel au Conseil d’administration. Et que les travailleurs bénéficient d’une politique de prise en charge médico-sanitaire. Arrivé donc sur les lieux de la grève, le Sous-préfet de Yaoundé VI a réussi à suspendre le mouvement d’humeur. L’autorité administrative a convié les délégués de personnel et la directrice du Centre à des assises qu’il a lui-même initiées. Grâce Fomelou la directrice du Centre a promis de résoudre les problèmes des employés.
Cependant le Sy-social a fait comprendre que si leurs préoccupations ne trouvent pas satisfaction d’ici un mois, il vont reprendre avec le mouvement d’humeur.