Les employés du barrage de Lom-Pangar vivent un véritable calvaire. Le journaliste Boris Bertolt a fait une sortie sur les réseaux sociaux dans laquelle il énumère les points qui peuvent être améliorés.

En premier lieu, il dit que les employés sont mal payés et sont parfois payés avec d'énorme retard. Aussi, le cadre de vie est insoutenable à cause du manque d'entretien des locaux de logements, de l’absence d'eau, du manque d'électricité alors que ledit barrage produit déjà de l’électricité.

Une autre chose inacceptable est que la base de vie ouvrière est envahie par les herbes et les ouvriers ne seront guère l'abri des reptiles. « Elle n'est pas clôturée et du coup, les ouvriers sont exposés aux espèces protégées comme les gorilles, les tigres et mêmes les hippopotames et plusieurs autres prédateurs puisque ces ouvriers vivent dans parc national de DENG-DENG », lit-on.

Toujours est-il que « la seule route d'accès au dit barrage sortant du village Ouami n'est pas goudronnée mais aussi entièrement envahie par les marguerites et les branches d'arbres tombées part et d'autre. Et EDC n'en dispose même pas une tronçonneuse à cet effet ».

Il n’y a pas d'eau potable pour les ouvriers à ce jour. Il est aussi dénoncé une absence quasi quotidienne d'énergie électrique dans tout le site de nuit comme de jour. Par ailleurs, « la conservation du parc national de DENG-DENG est inexistante puisque le responsable dont le conservateur et ses hommes ont démonté leurs locaux de DENG-DENG et de Ouami et vivent désormais tous à Bertoua, alors que EDC les a dotés de véhicule et les paie mensuellement ».

Pire encore, souligne Boris Bertolt, « les réseaux Orange et MTN implantés sur le site dudit barrage ne fonctionnent plus au quotidien ; Pour ce qui est de l’énergie électrique et de l’eau, c'est le vol organisé du carburant alloué au groupe électrogène qui alimente la base de vie ouvrière par les personnels EDC qui est la cause ; même l’usine de pied dudit barrage n’est plus éclairée. Une situation désastreuse qui prévaut au vu et au su des dirigeants de EDC et de l’administration qui ne pense qu’à s’en mettre plein les poches », dénonce le lanceur d’alerte.