Actualités of Monday, 25 July 2022

Source: www.camerounweb.com

'Les entreprises françaises sont en danger': l'autre raison de la visite de Macron au Cameroun

Valère Bessala play videoValère Bessala

Selon plusieurs analystes politiques camerounais, la visite du chef de l'Etat français au Cameroun, a pour objectif de dévoiler le successeur de Paul Biya. Mais selon Valère Bessala, il n'y a pas que la montée au pouvoir de Franck Biya au tout autre membre du régime, qui intéresse Macron.

L'autre raison de la visite du chef d'Etat Français est purement la défense directe des intérêts économiques de la France, ou pour emprunter les mots de l'analyste, les intérêts des entreprises françaises en Afrique et particulièrement au Cameroun.

Dans l'émission Canal Press le weekend dernier, le guide du parti politique JOUVENCE, remonte dans l'histoire de la France, des présidents Français et du Cameroun…

Ci-dessous la sortie de Valère Bessala:




L’arrivée de Macron au Cameroun est un fait politique majeur. Le sérail est en ébullition. Chaque camp autour de Paul Biya se met en branle pour montrer qu’il mouille le maillot pour l’arrivée du président français. Franck Biya qui avait été reçu à l’Elysée prend les devants des choses.

Selon Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du RDPC, le locataire de l’Elysée a en réalité répondu à une invitation Paul Biya. Grégoire Owana dénonce les propos méprisants formulés par de nombreux activistes à l’endroit des deux chefs d’Etat.

« La visite officielle du Président Macron au Cameroun suite à l'invitation du Président Biya ne peut-être qu'une excellente opportunité dans la relation France-Cameroun... Ces leaders politiques et activistes qui s'y opposent ou donnent des injonctions sont tout simplement hors sujet. Les bonnes relations entre les pays deviennent un impératif. La coopération mutuellement fructueuse devient un objectif. L'injonction, l'injure, le dicktat et la violence quelque soit leur forme ne sont pas au menu des affaires diplomatiques et politiques du Président Biya, ni même du Rdpc. Encore moins dans les affaires économiques, sociales ou culturelles. Ces leaders et activistes sont, à mon humble avis, tout simplement disqualifiés ! », a-t-il déclaré.