S’aimer dans le meilleur comme le pire, dans la maladie comme dans la santé, dans la richesse comme dans la pauvreté. Ces mots sont très mignons et faciles à prononcer le jour de l’union du couple.

Mais ils sont absolument très difficiles à mettre en pratique dans la vie courante. À la moindre difficulté, l’homme ou la femme a tendance à se sauver, abandonnant le ou la conjoint.e à son propre sort.

L’histoire qui suit est celle d’une femme amoureuse qui a été cocufiée par son mari. Ensuite la maîtresse avec laquelle elle a été trompé, a trompé à son tour son mari. Chose qui n’a pas plu à l’homme qui a utilisé la violence pour le faire savoir. Direction la prison.

« Ma belle-famille me harcèle. Mon mari a violemment agressé sa maitresse et l’a blessée grièvement parce que sa maîtresse l'a trompé. Elle est presque paralysée car sa moelle épinière est touchée.

Là, il est incarcéré depuis quatre (04) mois pour violence aggravée. Toute son économie est partie dans les soins de la femme, il n'a quasiment plus rien, sa famille aussi n'a pas de moyens pour payer sa caution.

Moi, j'ai une parcelle que mon père m’avait laissé avant de mourir. Il l’a dit à sa famille. Mon mari leur a dit que je possède une parcelle que je pourrais vendre pour le faire sortir de prison.

Quand sa maman est venue me parler de cela, j'ai catégoriquement refusé, elle m’a suppliée jusqu'à pleurer et se rouler par terre, j’ai eu vraiment pitié d'elle et je lui ai demandé de me laisser le temps de réfléchir.

J’ai expliqué à ma mère mais elle a refusé aussi. Cela fait des jours que ma belle-famille me supplie nuit et jour, c'est presque du harcèlement pour que je vende ma parcelle pour libérer mon mari. J'avoue que je suis perplexe. Qu'auriez-vous fait à ma place ? », demande-t-elle.