Une sectorielle organisée jeudi à Yaoundé par le Fonds national de l’emploi pour présenter les opportunités du passage aux énergies renouvelables. C’est le concept du moment dans le secteur de l’énergie.
Les énergies renouvelables, gisement d’emplois, se positionnent comme le domaine dans lequel il faut se former et investir. Ces nouvelles formes d’énergies (solaire, hydraulique, éolienne, thermique, biomasse) pourraient profiter aux jeunes en leur fournissant aussi bien des emplois salariés que des possibilités de s’auto-employer.
Ces pistes pourraient se matérialiser par la fabrication artisanale de supports et outils de production d’énergie. C’est dans le but de présenter ces différentes opportunités que le Fonds national de l’emploi (FNE) a organisé jeudi une sectorielle sur le thème « Energies renouvelables et potentialités des projets au Cameroun : perspectives et opportunités d’emploi pour les jeunes ».
Le cadre d’échanges permettra d’identifier les métiers et les professions innovantes du secteur, optimiser les différentes opportunités qu’offrent les énergies renouvelables ainsi que d’élaborer des stratégies pour les promouvoir et les pérenniser.
Cette rencontre intervient dans un contexte où le Cameroun connaît un déficit en énergie électrique caractérisé par des coupures fréquentes.
Parmi les 13104 localités que compte le Cameroun, moins de 4000 d’entre elles sont électrifiées. Cette situation est due à l’obsolescence, l’indisponibilité et la faible capacité des équipements de production, de transport et de distribution d’électricité.
D’où les coupures d’électricité observées dans les villes et villages. Occasion pour le délégué régional du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) du centre, Bernard Telep, d’affirmer que l’utilisation des énergies renouvelables, tant pour des besoins domestiques que pour l’industrie, va pallier à ces déficits, tout en contribuant à la transition énergétique du Cameroun.
Il a, pour ce faire, insisté sur l’importance d’adapter la formation professionnelle aux réalités du marché de l’emploi. Ce qui pourrait se faire au travers d’un partenariat de placement de la ressource humaine avec le Fonds national de l’emploi (FNE).