Le Cameroun a activement pris part au 38ème sommet des dirigeants de l’Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) à Paris, en France. La délégation conduite par le Président de la République, Paul Biya, qu’accompagnait son épouse, Mme Chantal Biya par ailleurs Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, est rentrée honorée de plusieurs fonctions glanées au sein de cette institution onusienne.
Très attendu, le Pr Ebénézer Njoh Mouelle, ancien Ministre de la Communication, a été élu au Comité exécutif de l’Organisation. Un retour dans une maison qu’il connait bien, puisqu’il y avait déjà siégé entre 1995 et 1999. Lors de ce passage, il avait occupé les fonctions de vice-président. L’autre digne fils du Cameroun qui s’est hissé haut lors de ce rendez-vous parisien est la ministre camerounaise en charge de l’Education de Base. Mme Youssouf née Adidja Alim est désormais à la tête du Comité des Sciences sociale et humaines.
Le Cameroun a également été admis dans le Programme international pour le développement de l’information, dans le Comité de bioéthique et dans le Programme pour la gestion des transformations sociales. Par ailleurs, le Centre de micro sciences de l’Université de Yaoundé I est dorénavant classé en catégorie II pour l’Afrique Centrale.
Des lauriers à mettre à l’actif de l’intelligence camerounaise et aux bons rapports avec l’instance onusienne en charge de l’Education, la science et la culture. Lors de son discours de circonstance à l’ouverture des travaux, Paul Biya a magnifié la bonne relation entre le Cameroun et l’UNESCO. Le président camerounais a évoqué la contribution de l’UNESCO dans la mise en œuvre de grands projets tels que la promotion de l’éducation pour tous, la lutte contre l’analphabétisme, le renforcement des pédagogies, l’éducation à la citoyenneté et la modernisation de notre système universitaire.
Dans le secteur des sciences, l’UNESCO «nous encourage dans l’amélioration de la gestion de l’environnement et le fonctionnement du centre national de micro science. Pour ce qui est de la culture et de la communication, on peut évoquer pour s’en féliciter le renforcement des capacités des acteurs culturels et l’amélioration de la gestion des aires protégées, ainsi que la promotion de l’accès à l’information» a indiqué Paul Biya.