L’homme est un pur produit du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (ancien membre du Bureau national OJRDPC, ancien Président de la section départementale OJRDPC du Nyong et Kelle et actuel Président de la sous section RDPC Yabi I). En cette qualité, il s’exprime sur le drame ferroviaire survenu le 21 octobre 2016 à Eséka ainsi que sur les 34 ans du Renouveau.
Président, votre Nyong-et-Kelle natal, a récemment été le théâtre d?un grave accident de train. Quelle est votre lecture par rapport à ce drame qui a emporté plusieurs dizaines de Camerounais?
Il y a eu un accident, c’est un risque connu en matière de transport que la compagnie Camrail devait assurer auprès d’une compagnie d’assurances. Je présente mes sincères condoléances aux familles durement éprouvées et un réconfort aux blessés et aux traumatisés de accident. Mais en droit, il faut que les responsabilités des uns et les autres soient dégagées. Les leçons de cet accident sont multiples.
Le plus important pour moi est l’absence d’hôpitaux de référence à Eséka et à Edéa. Si on en avait un, ça pouvait sauver les accidentés en état d’urgence en évitant les longues évacuations à Yaoundé et à Douala, situation qui a alourdi le bilan des décédés.
Le 06 novembre 2016, le Renouveau a soufflé sur sa 34ème bougie. Quel est le regard le regard de l’élite que vous êtes dans votre département ?
C’est une période commémorative pour tous les anciens militants de l’UNC et pour le RDPC qui est l’héritier légal de l’UNC. Il est important que chaque coin du pays fasse son évaluation et son bilan. Pour le Nyong-et-Kelle, nous sommes tous convaincus qu’il y a encore du chemin et nous reconnaissons la paix dans notre pays.
Concernant le canton YABI où se trouve ma sous-section, la création de l’arrondissement de Song-Mbong reste notre principale doléance à l’endroit du régime. Nous ne sommes pas au RDPC par ce que le président national est de notre canton ou bien par ce qu’une élite de notre canton est ministre ou Directeur Général. Nous y sommes pour le développement et pour nous, le développement ne peut être possible que dans une unité administrative. Si le Sud restait dans la région du Centre-Sud, son développement ne devait avoir la même vitesse de nos jours.