Le président du Conseil national de la communication réuni le 11 octobre 2017 à Yaoundé avec les responsables des médias, a indiqué que le journaliste en période de crise se doit d’être responsable.
Comme prévu le Conseil national de la communication (CNC) a tenu sa réunion de concertation avec les responsables des médias nationaux et internationaux. C’était le 11 octobre 2017 au Palais de congrès de Yaoundé. Le sujet sur lequel Peter Essoka président du CNC a entretenu ses hôtes était le traitement de l’information en temps de crise. En sensibilisant donc les médias sur l’exigence du respect des canons professionnels durant leur activité en temps de crise, Peter Essoka a déclaré «ce que l’on a convenu est que le journaliste doit être responsable. Il doit vérifier son information. Pendant une période de crise, il faut prendre soin de sélectionner l’information que l’on donne au public. Car parfois on assiste à des dérapages».
Peter Essoka a également dénoncé la prise de position des médias dans le traitement de l’information. Sans oublier les discours de nature à accentuer plutôt la crise. «Lorsque nous allons pour un reportage, il faut être un reporter et non un supporter. La plupart du temps les journalistes prennent position», a déclaré le président du CNC. Il faut dire que le prétexte de cette réunion de concertation initiée par le CNC, est la crise anglophone qui paralyse le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis novembre 2016. Les autorités camerounaises ont dénoncé le traitement fait par une certaine presse notamment internationale.
Convié donc à prendre part à cette réunion le Dr Nta A Bitang doyen dans la profession de journaliste, a indiqué que le traitement de l’information en temps de crise en réalité, ne devrait pas changer. La procédure est la même qu’en temps de paix. La seule différence se porte sur la situation qui est inhabituelle.