Infos Santé of Friday, 12 May 2017

Source: cameroon-info.net

Les malades en hémodialyse laissés pour compte à l’hôpital de Douala

Les malades d’insuffisance rénale de l‘hôpital général de Douala, font face à une situation délicate Les malades d’insuffisance rénale de l‘hôpital général de Douala, font face à une situation délicate

Les malades souffrant d’insuffisance rénale obligés de n’effectuer qu’une unique séance de dialyse au lieu de trois par semaine.

Depuis lundi 8 mai 2017, les malades d’insuffisance rénale de l‘hôpital général de Douala, font face à une situation plutôt difficile.

En effet, ce jour-là, le major de ce service névralgique leur a annoncé que désormais, ils n’auront droit qu’à une seule séance d’hémodialyse par semaine au lieu de trois. Ceci en raison de l’épuisement progressif du matériel et des autres consommables de dialyse, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du mercredi 10 mai 2017.

En plus du stress qui découlent des coûts exorbitants en terme de médicaments, examens médicaux et autres charges, les malades devront faire face désormais à la panique qui traverse cet établissement hospitalier, du fait d’une probable rupture de stocks des consommables. « Nous sommes inquiets par cette situation de rupture qu’on a vu venir sans rien faire.

D’abord c’est l’héparine qui avait disparu. Aujourd’hui on nous annonce ensuite une seule séance par semaine. D’ici là, le peu de matériel qui reste sera épuisé et il n’aura même plus moyen d’assurer une seule séance par semaine comme c’est le cas en ce moment », appréhende un malade.

A en croire le personnel soignant de ce service, les raisons évoquées pour justifier cette situation sont l’insuffisance des lignes, des reins, des sets de dialyse, des gants, de l’héparine qui avait justement disparu il y a quelques temps. Au niveau de la direction générale de l’hôpital, l’on apprend que des mesures sont en train d’être prises pour que la situation revienne à la normale.

En attendant, les malades envisagent, selon certaines indiscrétions, aller à la rencontre du ministre de la santé publique pour décrier cette situation. D’autres encore plus radicaux, annoncent leur intention de battre le pavé pour revendiquer plus d’attention des pouvoirs publics sur leur sort. Ceci dans l’optique de ne pas attendre la mort en silence.