Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) donne ce jour à Tiko, dans la région du Sud-ouest, le coup d’envoi des activités marquant le cinquantenaire de la fête de la jeunesse.
Après-demain, ce sera à Yoko dans le Centre qu’il fera le même exercice. Avant d’entamer ce périple, le ministre a présenté les contours de cette édition cinquantenaire.
Face à la presse vendredi et en présence du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, Mounouna Foutsou a indiqué que l’évènement intervenant en pleine campagne nationale d’éducation civique et d’intégration nationale et dans un contexte marqué l’insécurité, les activités retenues mobilisent les jeunes face à ces défis. Ainsi, c’est sur le thème « Jeunesse, citoyenneté et lutte contre l’insécurité pour l’avènement d’un Cameroun émergent », que la fête se célèbre. Le lancement des activités se fait dans deux localités pour permettre aux jeunes de ces lieux d’avoir le sentiment d’être pris en compte. Sur place, les équipes du Minjec vont sensibiliser les jeunes sur la lutte contre l’incivisme.
Pour la petite histoire, le 11 février était initialement commémorée au Cameroun occidentale sous le vocable de « Youth day ». Elle est devenue une institution nationale à l’issue de la réunification en 1961. La première édition a eu lieu en 1967. Depuis lors, cette fête est la manifestation de l’intérêt que les pouvoirs publics accordent à la jeunesse.
Pour rendre cette édition inoubliable, des innovations ont été concoctées par le ministère et ses partenaires. Aux rangs de celles-ci, figurent la construction des monuments commémoratifs, la conception d’un logo de la jeunesse, la création de l’hymne de la jeunesse et des chants patriotiques, la réalisation d’une fresque historique et la conception et la production d’un pagne.
« Ce pagne est le fruit de l’initiative et de l’ingéniosité des jeunes eux-mêmes, sous l’égide du Conseil national de la Jeunesse. Il a à chaque fois été rappelé le caractère non obligatoire de son acquisition et la flexibilité de son usage en fonction des réalités locales. 100 000 pièces seulement ont été produites à titre expérimental », a souligné le ministre. Avant le jour-J, la journée du 5 février est consacrée aux activités d’intérêts communautaires sur le territoire national. Le carnaval de la jeunesse suivra le lendemain.
Les 8 et 9 février sont consacrés à la foire des initiatives et de la créativité des jeunes. Il y aura un gala de l’excellence jeunesse à la salle des fêtes de la Croix-Rouge camerounaise dans la nuit du 9 février. L’apothéose c’est le 11 février, avec des parades et des chants patriotiques, exécutés par les élèves du primaire et du secondaire. Et pour assurer la réussite de l’évènement, le Minjec a fait le tour de certains établissements vendredi à Yaoundé pour apprécier le niveau des préparatifs.