Il n'est plus rare qu'à Douala, de jeunes gens, armés de machettes et poignards prennent d'assaut les artères pour piller les commerces et agresser les passants de jour comme de nuit. Et les laisser faire, ne fait que nourrir leur illusion de puissance et les récidives qui viennent avec. Le phénomène à été si bien décrit à travers la série INVISIBLE du réalisateur ivoirien Alex Ogu. Même si on est là dans le contexte ivoirien.
À Douala, la paix sociale est en danger à cause de ce phénomène dit de microbes qui gagne du terrain aujourd'hui plus qu'hier. Le 06 août dernier,ils ont marché sur Douala deuxième, notamment au marché Congo, pillant les commerces et s'attaquant à l'intégrité physique des passants. Des Scènes similaires ont été signalées à Ndogbong dans le cinquième, et dans d'autres quartiers. L'année dernière, ils avaient semé la terreur à Ndokoti, Deido et makepe marie-lumière. Désormais il faut être sur le qui-vive.
Dois-je finalement donner raison,-moi qui m'y suis opposé par chauvinisme - à The Economist Intelligence Unit (EIU), qui dans son rapport annuel présentait la ville de Douala, sur la base de certains critères au rang desquels la sécurité, comme étant l'une des "plus" pire au monde ?
Quoiqu'il en soit, il faut agir et agir sévèrement. Allant jusqu'à employer les moyens les plus radicaux. Pas seulement la prison. Mais la resocialisation comme c'est le cas en Scandinavie. La lutte contre la Pauvreté et l'inégale répartition des richesses. Le monstre froid a le monopole de la violence légitime. Et les citoyens ont besoin de sécurité pour faire face à un quotidien déjà très éprouvant et stressant.