Au Cameroun, les auteurs du vol à l’arraché, utilisent de plus en plus les motos. D’où l’expression, « motos arracheuses ».

Une jeune femme a expliqué sur une radio locale, avoir été trainée de force sur la chaussée par deux individus à bord d’une moto. L’homme à l’arrière, visiblement complice du conducteur tentait de lui arracher son sac à main, qu’elle tenait fermement.

Trainée sur une cinquantaine de mètres, la jeune dame a été obligée de lâcher prise. Son sac à main a été emporté. Elle s’en est tirée avec des écorchures.

Plus récemment, dans un taxi, le sac d’une autre jeune dame a été arraché par un homme à bord qu’une moto, au lieu dit, carrefour Bata Nlongkak.

Sur internet, une jeune camerounaise a expliqué comment elle a été victime d’un vol à l’arraché, dont les auteurs, étaient à bord d’une moto.

Les spécialistes de ce nouveau mode opératoire se recrutent parmi les jeunes hommes oisifs. Les auteurs opèrent généralement à la tombée de la nuit. D’autres plus courageux, exécutent leur besogne en journée, parfois, au cœur de la ville.

Les cibles privilégiées sont les femmes seules. Les victimes sont repérées à la sortie des banques ou des bureaux. Le phénomène inquiète les populations.