Le 29 août dernier était jour de rentrée du personnel administratif des lycées d’enseignements secondaires au Cameroun. Et dans moins d’une semaine, les élèves eux aussi regagneront les salles de classe. Cependant rapporte le quotidien Le Jour numéro 2256, on constate que jusqu’à présent les nominations des chefs d’établissements reste en suspense. «Depuis près de dix ans le feu Louis Bapès Bapès, ancien Ministre des Enseignements secondaires avait habitué la communauté éducative à la nomination des Censeurs, Surveillants généraux et Proviseurs des lycées avant la rentrée», écrit le journal. Selon lui, cela ne pourra pas être possible cette fois-ci si les «réseaux» de la Primature et de la Présidence ne libèrent pas les propositions de nominations faites par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le Ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC)».
Le quotidien rapporte dans ses colonnes qu’une source bien introduite à la Primature révèle que les propositions de nomination du MINESEC ont bel et bien été acheminées dans les services du Premier Ministre et transmises à la hiérarchie. «Joint au téléphone une source bien introduite a précisé que lesdites nominations sont «bloquées depuis une dizaine de jours dans les services du Premier Ministre. Le nouveau MINESEC a beau avoir toute la volonté, mais il est confronté à la dure réalité camerounaise. Le réseau des intouchables veut contrôler ses actions et préserver ses intérêts», écrit Le Jour.
Une autre source du journal pointe un doigt accusateur vers «les privilégiés de la Présidence qui veulent également s’assurer que leurs «protégés» sont en lice face au «tsunami» annoncé». Il faut rappeler qu’à sa prise de fonction dans ce département ministériel, le MINESEC a entrepris un nombre d’actions pour redorer le blason des enseignements secondaires au Cameroun.