Au moment où la dépouille de l’ex-ministre des Postes et télécommunications s’apprêtait à quitter le palais royal bamoun le 28 janvier dernier, rien n’indiquait que les instructions données par le Sultan des bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya, ne seraient pas respectées. En fait, selon le porte-parole du roi, il était question que la dépouille de Mounchipou Seidou soit acheminéé vers le lieu dit « la montagne sacrée » pour une ultime prière avec le sultan, pour ensuite être conduite à son domicile de Manka-Mata , pour inhumation.
Aussi, prenant la direction de la montagne idiquée, le sous-préfet de Foumban Jean Claude Etoa Mballa, accompagné de quelques policiers et gendarmes et suivis par près de 200 personne venus pleurer l’ex-ministre, s’y sont rendus . Si tout le monde semblait s’être plié aux directives du roi des bamouns, pour les enfants du défunts, l’on ne l’entend pas de cette oreille . Selon le journal Mutations du vendredi 29 janvier 2016 en kiosque, ce n’est qu’après près d’une heure d’attente que la nouvelle du désaccord des enfants du défunt parvient aux visiteurs de la «montagne sacrée» . Aussi, les arguments avancés par les enfants de Mounchipou Seidou, pour justifier leur désaccord, était liés au fait qu’ : « il n’était pas aisé de transporter le matériel de sonorisation et des chaises déjà installées au domicile de l’illustre disparu », indique le journal.
Présent sur les lieux du deuil, le sous- préfet de Foumban, Jean Claude Etoa Mballa, n’a pa eu d’autre choix que rependre les hommes en uniforme qui l’accompagnaient pour la destination finale, indique le quotidien . Mais cette petite entorse n’aura pas empêché à la suite la cérémonie de se dérouler dans de bonnes conditions. Un parterre de personnalité était présent pour un derneir « au revoir » à celui qui fût. Mounchipou Seidou aura par ailleurs pu bénéficier d’honneurs militaires.