Actualités of Monday, 3 October 2016

Source: cameroon-info.net

Les ordinateurs de Biya seront disponibles en 2017

L’information a été rendue publique au journal parlé du Poste national du 22 septembre dernier. L’information a été rendue publique au journal parlé du Poste national du 22 septembre dernier.

C’est une information que tient le Quotidien Emergence du journal parlé du poste national du 22 septembre dernier. Dans son édition du 30 septembre 2016, le quotidien indique que la radio nationale a laissé entendre que d’après Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), les étudiants entreront en possession des ordinateurs promis par le Chef de l’État entre février et mars 2017. Pour le journal, cette annonce procède de «la logique du rétropédalage» partant du fait que la distribution desdits ordinateurs a été initialement prévue «pour ce mois d’octobre».

Pour Émergence, l’attente risque d’être longue pour les étudiants des universités et des grandes écoles d’État qui attendaient déjà le précieux sésame. «On imagine bien quelle sera la déception des étudiants qui espéraient déjà», écrit-il. Pour rappel, le 27 juillet dernier, le MINESUP a procédé à la signature d’une convention dénommée «e-national higher éducation» avec la société chinoise Sichuan Telecom Construction Engeneering Co. Ltd. Le quotidien précise que ladite convention «était destinée à généraliser l’usage des TIC par les étudiants camerounais dès octobre 2016». A cela il faut ajouter que cette action initiée par Paul Biya, le Chef de l’État, entre dans le cadre du «Plan spécial jeunes».

Sur le coût de ce projet estimé à 75 milliards de FCFA, le journal souligne qu’il s’agit d’une «dette pharaonique» consentie par Exim Bank China. Toutefois, il faut dire qu’à la cérémonie de présentation du prototype de ces ordinateurs, le MINESUP a déclaré qu’«il s’agit d’une opération présidentielle et ponctuelle ayant pour objectif de mettre à la disposition de 500 000 étudiants camerounais des outils informatiques appropriés pour leur arrimage à l’économie numérique universitaire».