PIDMA, Cemac transport ou encore Pulsy sont quelques-uns des projets que l’institution de Bretton woods entend bientôt financer dans le Grand nord.
Malgré le fait que certains gros ouvrages ont été délaissés pour des raisons de maturité de projets, la banque mondiale ne désespère pas et compte élargir son portefeuille de nouveaux projets essentiellement en direction des régions du Nord et de l’Extrême-Nord. La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, l’Angola, le Gabon, la Guinée Equatoriale et Sao Tomé et Principe, a annoncé le 24 juin dernier un nouveau projet dans le volet éducation en direction des filles du septentrion.
Sans toutefois se prononcer sur le budget alloué à ce projet, Elisabeth Hubens a également annoncé un projet d’amélioration de la production de sorgho dans le Nord Cameroun (Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma) pour l’échéance avenir. Ces projets qui visent essentiellement à réduire la pauvreté et à faire reculer la précarité dans le grand nord touchent également le volet infrastructurel notamment avec le projet Cemac transport qui permettra de réhabiliter la route Maroua-kousseri.
A cet effet, le tronçon Mora-Kousseri interrompu sera relancé avec l’appui du génie militaire. Toujours dans le Nord, un projet visant essentiellement à réduire les risques d’inondations est également dans le pipe. Il s’agit du projet Pulsy qui prend en compte les digues de Maga et Yagoua. Réagissant sur l’échec du projet de digue de Maga, Elisabeth Hubens a reconnu que l’infrastructure réalisée par le génie militaire avait été fait dans l’urgence alors que les digues avaient besoin d’un travail de fond. Toutefois, a-t-elle précisé, les travaux ont repris et sont sur la bonne voie.
« La digue de Maga financée en partie par la Banque mondiale et le génie militaire avait besoin d’u n e réhabilitation en profondeur. Ce travail a commencé cette année au mois de janvier » précise Elisabeth Hubens. Le problème de la maturation des projets, une préoccupation sérieuse de la banque mondiale a longuement été abordée avec les hommes de médias. « Il y avait un problème de maturation de projets causé par les recasements et les compensations des ménages », a reconnu Elisabeth Hubens avant d’annoncer que l’institution s’est offerte les services d’un spécialiste des recasements pour pallier cette difficulté.