L’histoire se déroule en 2014. Le gouvernement du Cameroun a une idée qui ferait jubiler y compris les plus sceptiques du RDPC, construire un TRAMWAY. A cette époque, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, est ministre de l’économie. Le 25 avril 2014, le Directeur général de la société belge PREFARAIL, Joseph RODE signe avec le gouvernement camerounais, un mémorandum d’entente pour la construction dans la capitale camerounaise, d’une ligne de tramway.
Selon le document paraphé côté camerounais, par le ministre de l’Economie, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, ladite ligne de tramway sera longue de 50 Km, et viendra apporter sa contribution à la résolution de l’épineux problème du transport de masse que connaît la ville de Yaoundé, en particulier, et l’ensemble des grandes métropoles du pays, en général, depuis la faillite de la Société des transports urbains du Cameroun (sotuc) dans les années 90.
Ce premier projet de TRAMWAY au Cameroun , devait être conduit sous le modèle BOT (Build-Operate-transfert). C'est-à-dire qu’il sera entièrement financé par l’entreprise belge PREFARAIL, qui le gérera ensuite pendant une période déterminée, qui n’a cependant pas été divulguée, avant le transfert définitif de l’infrastructure à l’Etat camerounais.
A côté du tramway de la capitale camerounaise, dont les travaux de construction devaient débuter en 2015, la société Belge envisageait également de construire la même infrastructure dans la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Sauf que 10 ans après, le projet n’a jamais vu le jour et n’est resté qu’au stade de la signature du mémorandum. Entretemps, le Sénégal doté de moins de ressources que le Cameroun a inauguré en 2021 son TER. S’agissant du Cameroun, Paul Biya n’en parle même plus. Bienvenue chez les délinquants politiques.