Le 04 juillet 2024, soit il y a 48 heures, un gendarme a ouvert le feu à plusieurs reprises sur une voiture. Un enfant qui se trouvait à l'intérieur a été mortellement touché.
Ces faits rappellent d'autres de même nature commis par des éléments des forces de l'ordre et de sécurité d'une même aire régionale du Cameroun sur d'autres Camerounais.
Ci-dessous, quelques rappels:
-Le 11 Juin 2021,le gendarme Minkoulou Romuald en fonction à la brigade de Kaï-Kaï dans la région de L’extrême nord officie au poste de contrôle de la ville.
L'homme en tenue prend en chasse le jeune Belo se trouvant à bord d'une moto, fait usage de son arme en ouvrant le feu à bout portant sur le jeune Belo qui avait pourtant promis à son collègue qu'il payerait à son retour la somme de 500 FCFA qui lui était exigée. Belo sera amputé de la jambe !
- Le 10 mai 2020, à Bafoussam la gendarme Mezou Mvogo abat d'une balle dans la tête l'étudiant en pharmacie Cyrille Epanda. Son crime ? Il jouait aux cartes !
- Le 14 octobre 2021,le gendarme MVOGO lors d'un contrôle ouvre le feu sur un véhicule à Molyko à Buea atteignant mortellement une enfant !
- Le 25 juillet 2020, Oyono Ebanga, sous-préfet de Lekoundje refusant d'assumer la grossesse que porte sa copine Lydienne Taba fait usage de son arme et l'abat à bout portant !
- Le 4 Juillet 2024,le gendarme Nkono Junior, lors d'un contrôle ouvre le feu à trois reprises sur un véhicule à Santchou atteignant mortellement un enfant à la tête !
- Le 16 mai 2020 à Bandjoun, l'inspecteur de police Asso Jean Yves a interpellé une fille de 18 ans qui s'était abritée sous un hangar alors qu'il pleuvait. Asso va interpeller la fille sous prétexte qu'elle ne dispose pas de CNI. Il ne prendra pas le chemin du commissariat mais d'un domicile à Bafoussam où sa victime sera séquestrée, violée et enceintée !
"Les criminels sont tous issus d'une zone géographique bien précise. Aucun crime de cette nature n'a jamais été commis dans leur région d'origine par un collègue Kamdem, Oumarou, Ekwalla, Enonchong. Ces criminels à la gâchette facile pour des raisons évidentes s'abstiennent d'infliger aux leurs, dans leurs régions d'origines les sévices et crimes qu'ils font subir au reste de la population", commente l'activiste Nzui Manto.