Actualités of Friday, 27 May 2016

Source: cameroon-info.net

Les responsables du complexe avicole de Mvog Betsi auditionnés

Un complexe avicole Un complexe avicole

Les responsables les plus hauts placés du Complexe avicole de Mvog Beti à Yaoundé répondent à un interrogatoire de la police. Les collaborateurs auditionnés sont soupçonnés «de n’avoir pas informé à temps la hiérarchie dès les premiers cas de grippe aviaire», rapporte une source du Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA), dans le quotidien Mutations en kiosque ce vendredi 27 mai 2016.

«L’épidémie qui a causé la mort de 15 000 volailles a commencé depuis le vendredi 20 mai dernier dans ce complexe, mais ces responsables n’ont pas alerté les autorités compétentes», explique-t-on au MINEPIA.

C’est un employé du Complexe, apprend-on, qui aurait «soufflé» l’information aux responsables du MINEPIA. Le Ministère a de fil en aiguille mené son enquête qui a confirmé l’information. La rumeur s’est transformée en réalité. «Nous avons donc dépêché un caméraman dans la zone infectée pour avoir le cœur net et ce dernier a été séquestré. Il a fallu l’intervention des forces de sécurité pour qu’on le relâche», indique un informateur du MINEPIA.

Contacté par le journal, un cadre du complexe avicole répond: «Madame j’aimerais bien m’expliquer, mais j’ai reçu l’ordre de ne pas parler (…), lorsqu’on va me libérer, je promets de vous rappeler», conclut-il.

Malgré la mise en place des mesures préventives et thérapeutiques pour les autres maladies de volaille, la grippe aviaire persiste. Dans un document intitulé: «Prévention et contrôle de la grippe aviaire dans les petits élevages de volaille», l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), indique que la grippe aviaire apparaît soudainement dans l’élevage et de nombreux oiseaux meurent, soit très rapidement sans aucun signe clinique, soit avec des signes frustres, prostration, anorexie, plumes ébouriffées. Le taux de mortalité varie de 50 à 100%.