Actualités of Tuesday, 20 September 2016

Source: cameroon-info.net

Les sociétés de gardiennage défient René Sadi

Des éléments d'une société privée de gardiennage Des éléments d'une société privée de gardiennage

Le 29 août 2016, René Emmanuel Sadi annonçait à travers un communiqué lu sur le poste national de la CRTV la fin de la tolérance administrative dans le secteur privé de gardiennage au Cameroun. Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) donnait aux opérateurs jusqu’au 15 septembre pour se conformer à la réglementation.

En plus de l’obtention d’un agrément, condition sine qua non, les promoteurs des sociétés de gardiennage doivent respecter les modalités concernant les effectifs, les recrutements, les uniformes, les conditions d’utilisation du matériel de communication et de protection, etc.

La Nouvelle Expression (LNE) propose d’évaluer l’application des mesures du MINATD quatre jours après l’expiration du délai. Premier constat: en matière d’uniforme collectif, les choses n’ont pas changé. Les opérateurs, souligne le journal, semblent avoir engagé un bras de fer avec le Ministre. «En effet, les agents de ces entreprises ont encore collé à la peau leur uniforme habituel. C’est notamment le cas de DAK Security d’Henri Dieye Abdel, dont la traditionnelle tenue noir-marron était encore l’uniforme de travail des employés de la société ce weekend».

Il ne s’agit pas de la seule société dans ce cas. «Un autre qui tarde à se conformer sur le plan vestimentaire est WACKENHUT, aujourd’hui appelé G4Securicor de Joseph Biyiwoh. Ici c’est la traditionnelle tenue qui rappelle les couleurs de la marine camerounaise qui est encore en vigueur (une chemisette blanche sur un pantalon bleue nuit)», renseigne notre confrère.

Cependant, cette dernière société a entamé le processus. Un employé rencontre par LNE a expliqué que «nous n’avons pas tous la tenue imposée par le ministère parce que sur le plan financier ce n’est pas facile. En plus c’est à Douala que se trouve la direction générale et nos tenues sont confectionnées là-bas. C’est un peu compliqué».

À la cellule de communication du MINATD, on prévient que la phase répressive sera lancée. «La machine de répression sera mise en route par l’autorité administrative lors des différentes descentes sur le terrain», affirme-t-on.