Quatre mois après le lancement des travaux, le chantier (5 hectares) de construction de 100 logements sociaux, situé sur le site du comice agropastorale d’Ebolowa, n’avance pas vraiment. Le taux de réalisation de ce projet de 5,5 milliards de FCFA est de 35%. Les membres du Gouvernement concernés ont fait le constat le 26 juillet 2016 au cours d’une descente sur le terrain.
La Nouvelle Expression (LNE), parue le 29 juillet indique que Jean Claude Mbwentchou, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) était en compagnie de Jacqueline Koung A Bessike, Ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières (MINDCAF), et d’Abba Sadou, Ministre des Marchés Publics (MINMAP). Ils ont visité le bâtiment témoin dudit chantier et ont observé un mauvais crépissage et carrelage, selon notre confrère.
La séance de travail qui a suivi a permis de mettre l’accent sur les difficultés. «À l’instar de l’absence d’une main-d’œuvre locale non qualifiée et pas assidue au travail. Ici, les chefs de groupe qui fonctionnent sous forme de sous-traitance payent plus ou moins les tâcherons. Ce qui très souvent provoque l’arrêt des travaux, et même les départs massifs de ceux-ci. Autre chose et non le moindre, l’absence des matériaux et engins pour mener à bien le chantier est criarde. Si cette situation ne se décante pas au plus vite l’entreprise marocaine en charge de conduire les travaux aura de sérieuses difficultés pour livrer à temps le chantier. Des problèmes qui ressemblent étrangement à ceux des projets structurants de la Région du Sud», relate LNE.
Le chantier doit être livré en mai 2017. Le journal renseigne que «ce projet futuriste rentre dans le cadre du plan d’urgence triennal initié par le Chef de l’État. Il comporte également des équipements socioculturels. Notamment des espaces verts et de jeux, un centre hospitalier de référence et un centre commercial moderne, une école primaire, deux bâtiments à usage de bureaux, quatre locaux pour équipements d’angle de rue, une station d’épuration. Ainsi que la construction d’une brigade de gendarmerie et d’un commissariat de sécurité publique».