À l’origine de ce vent d’extension de nombreuses facultés à d’autres sites, la réforme universitaire de 1993, mais aussi la hausse des effectifs étudiants au fil des années.
Pour l’année académique 2015/2016, d’autres institutions universitaires emboitent le pas à l’École normale supérieure de Yaoundé qui a déjà développé une antenne à Bambili, dans le Nord-Ouest.
C’est le cas de la Faculté des Sciences juridiques de l’Université de Yaoundé II-Soa qui ouvre une annexe dans la ville de Bertoua, région de l’Est et la Faculté des Sciences juridiques de l’Université de Ngaoundéré qui s’offre un nouveau site à Garoua dans la région du Nord.
Cette dynamique vise certes à alléger les charges des parents et étudiants modestes et éloignés des villes universitaires, mais elle n’est pas sans susciter des interrogations au sein de l’opinion publique qui craigne des enseignements ne favorisant pas l’égalité des chances dans l’accès aux savoirs de qualité. Les autorités compétentes réfléchissent déjà à la façon de dissiper toute inquiétude sur le contenu des cours et les diplômes qui seront délivrés.